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Georges de la Nézière 1878 - 1914
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© 2006 - Famille La Nézière
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INTRODUCTION
Georges de la Nézière né
à Paris (8ème), le 31 juillet
1878.
Du mariage de Philippe Ernest Daviel de La Nézière,
conseiller de Préfecture et de Marie Thérèse
(dite Nelly) Massé.
Avait deux frères, les seuls artistes peintres
du même nom :
- Raymond, né à Strasbourg le 21
février 1865
Artiste peintre, illustrateur.
- Jospeh, né à Bourges le 5
août 1873
Artiste peintre, orientaliste, portraitiste, affichiste,
journaliste, timbres poste, dioramas.
Dans son enfance, Georges de la Nézière
était réputé pour avoir "le Diable
au corps"
En 1884
entre en pension
En 1888
voyage en Belgique et en Allemagne.
Il est très myope.
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ADOLESCENCE
En 1892 : il entre
pensionnaire à l'école Albert le Grand d'Arcueil,
(Dominicains). Il y rencontre le père Didon.
En 1893 (15 ans)
: il correspond avec Pierre de Coubertin qu'il connaît
bien, concernant le sport cycliste, qu'il pratique assidûment.
Georges gagne de nombreuses courses à
pieds scolaires.
En 1895 : il court
le 2000 mètres en 5 mn 53 sec.(Médaille d'or)
Son meilleur temps au 1000 mètres =
2 mn 52 sec
Il est champion scolaire de Cross Country.
A été champion de toutes les écoles et
lycées de Paris. A gagné des courses interclubs.
Il indique dans un C.V. manuscrit avoir été champion
de France.
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JEUX OLYMPIQUES D'ATHENES
En 1896 : Georges
de la Nézière est nommé délégué
du Stade Français aux Jeux olympiques. Il voyage avec
20 élèves de l'école Albert le Grand
d' Arcueil conduits par le R.P. DIDON.
Départ le 25 mars
en train sleeping. A Brindisi s'embarque pour Patras sur le
HUNGARIA.
Georges de La Nézière est le
porte drapeau de la délégation française,
il n'a pas encore 18 ans.
Il est engagé pour courir le 800 mètres
et le 1500 mètres. Il aurait également servi
de lièvre au marathonien français.
A couru le 6 avril.
Serait arrivé troisième alors qu'il était,
de loin, le plus jeune. (Cf : lettre familiale et un journal).
Une invitation à déjeuner par
le Roi de Grèce n'a pu être honorée par
Georges de la Nézière, reparti trop tôt.
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VOITURES AUTOMOBILES
En 1898 : il s'intéresse
déjà à l'automobile. Il conduit une voiture
à deux places.
En 1899 (21 ans)
: il construit "une maison d'automobiles" à
Paris, 56 rue Pergolèse sur un terrain appartenant
à son cousin Emmanuel de Las Cases. Il dirige ce garage
pendant onze ans.
Brevets d'invention :
- Système d'embrayage et de débrayage ;
- Tracteur automobile démontable.
Débute son année de service
militaire le 14.11.1899.
Il imagine et doit construire pour les grandes
manuvres une automobile avec adaptation d'une mitrailleuse
MAXIM. Cette première automitrailleuse perfectionnée
servira pendant la guerre de 1914.
La mitrailleuse MAXIM, inventée vers 1887
par Sir Hiram MAXIM, a été adoptée par
la Grande Bretagne en 1891 et par
l'Allemagne en 1899. Félicitations
de Lord WOLSELEY pour cette invention.
Améliorée elle fut montée pour la 1ère
fois sur un aéroplane en août 1914.
L'Allemagne en avait 50.000 en 1914.
La famille MAXIM, d'origine française a immigré
en Angleterre puis aux USA.
En 1900 : Est à
l'Ecole de Commerce de Rouen.
En 1901 : Participe
à la course automobile Paris-Berlin.
En 1902 : Projet
de "Coupe Georges de La Nézière",
épreuve de fond pour canots automobiles à Paris
avec participation internationale, sur papier de l'Automobile
Club, place de la Concorde.
En 1903 :
Mariage avec Hélène, fille du baron de VAUQUELIN
et de Jeanne Marie Julie LABORDE. Voyage de noce automobile
en suivant la course Paris-Madrid.
Création du "challenge de la Nézière".
Cross annuel interclubs, organisé par le STADE FRANÇAIS,
à St Cloud, couru par équipes de 1903
à 1914 (2 boucles de 8 km
par relais de 3 équipes de 3).
But : encourager la course à pieds.
Passe quelques jours au circuit des Ardennes où des
automobiles WOLSELEY doivent courir.
Représentait cette marque ?
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AEROPLANE
En 1908 : entreprend la construction d'un
aéroplane, en commençant par celle d'un hangar
de 15 mètres sur 12 mètres, ce qui lui occasionne
de grave difficultés financières.
En 1911 :
Georges travaille pour une importante maison de téléphones
privés grâce à l'Association des anciens
élèves de l'Ecole de Commerce de Rouen.
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LA GUERRE
En 1914 : Mobilisé
à 36 ans à Argentan, matricule 4612 classe 1898.
Incorporé au 26° régiment d'infanterie territoriale,
84° division, 11° compagnie.
9 octobre 1914 :
Disparu, "Mort pour la France", à Mouchy
aux bois, à 15 km d'Arras. Tué à l'ennemi,
mort au combat (jugement rendu le 18.7.1919 par le tribunal de la Seine.), laissant sa femme, née Hélène
de Vauquelin et deux enfants.
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